La commune, où le breton n’est plus parlé depuis le IXe siècle est nommée Kerrigon en breton par l’office de la langue bretonne, mais localement c’est la forme Gourguenez qui prévaut1.

Gourguenez est le nom celtique de la commune et elle est d’ailleurs la seule commune à avoir choisi d’afficher ce nom celte (qui est beaucoup plus ancien que les autres langues qui ont été parlées ou sont parlées aujourd’hui comme le breton le gallo ou même le français) en panneaux bilingues d’entrée d’agglomération en Loire Atlantique et en Bretagne en général.

La Grigonnais possède aussi un nom en gallo, la langue d’oïl locale : La Gergonàe.

La Grigonnais vient du celte « Gourguenez » signifiant talus, fossé.

Son histoire

La Grigonnais faisait partie d’un village primitif datant de l’époque gallo romaine appelé « Martiac », qui regroupait les actuelles communes de La Grigonnais, Vay et Marsac-sur-Don.

La paroisse de Vay qui y fut créée se trouvait dans le royaume de Bretagne puis dans le duché de Bretagne jusqu’à la perte de l’indépendance bretonne et de l’union du duché au royaume de France le 13 août 1532.

En 1859, l’abbé Mérel entreprend la construction d’un édifice religieux. Une partie du territoire desservie par ce sanctuaire devient alors la paroisse de Saint-Victor de La Grigonnais. Le territoire de La Grigonnais est érigé en commune en 1959 sous l’impulsion d’Auguste Pasgrimaud qui en devient le premier maire.

Sa situation

La commune est située à proximité de la voie express Nantes-Rennes, à 45 km au nord de Nantes et à 9 km au nord-est de Blain, non loin de la forêt domaniale du Gâvre.

Les communes limitrophes sont Nozay, Vay, Blain, La Chevallerais et Puceul.

Elle fait partie du Pays de Châteaubriant.

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