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Publié le mercredi 23 juin 2021

Après une première phase de mobilisation des exploitations du premier trimestre 2021, le Syndicat Chère Don Isac, en partenariat avec la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire, le GAB 44, le CAP 44 et le Civam, démarre la phase de restitution des résultats des diagnostics agroenvironnementaux auprès des agriculteurs·trices engagé·es dans la démarche agricole du syndicat.

C’est un total de 23 exploitations volontaires qui ont souhaité s’engager dans un projet d’évolution. Le point de départ de leur projet est la réalisation d’un diagnostic systémique de l’exploitation agricole.

En quoi consiste la démarche agricole du Syndicat Chère Don Isac ?

L’objectif est d’accompagner les agriculteurs·trices volontaires dans un projet d’évolution de leur système agricole vers un système favorable à la qualité de l’eau (systèmes économes en intrants*, systèmes herbagers…). Il vise plus particulièrement à promouvoir et à développer des pratiques agroécologiques** qui remettent les ressources naturelles et leurs services rendus (eau, sol, arbres, faune auxiliaire…) au cœur du fonctionnement de l’agroécosystème afin de répondre aux enjeux de qualité de l’eau.

La stratégie d’accompagnement est fondée sur un outil d’aide à la décision qui se décline en plusieurs étapes :

  • Les agriculteurs·trices volontaires débutent la démarche par la réalisation d’un diagnostic systémique (approche globale) de leur exploitation qui servira d’appui pour la mise en œuvre de leur projet. L’objectif est d’établir un état des lieux complet de l’exploitation, en y intégrant plusieurs volets d’analyse interconnectés : humain, économique, technique et environnemental. La particularité de ce diagnostic est l’entrée par l’eau puisqu’il est composé d’un volet sur l’aménagement et la gestion de l’eau et une prise en compte des parcelles à enjeu « eau ».
  • À partir des résultats du diagnostic, les prestataires proposent aux agriculteurs·trices plusieurs scenarii personnalisés d’évolution de système, adaptés aux spécificités de leur exploitation, opérationnels et en cohérence avec les critères de performance des agriculteurs·trices. L’approche globale sur laquelle s’appuient les scénarii d’évolution assure la pérennité des actions puisque toute la complexité des exploitations aura été prise en compte.
  • Le ou les scenarii choisis par les agriculteurs·trices seront réfléchis et mis en œuvre dans le cadre de groupe de progrès composés de 10 à 15 exploitations.

Témoignage d’un des 23 agriculteurs :

J’ai souvent eu ce questionnement de l’eau lié aux problèmes actuels de qualité et de quantité sur mon exploitation. […] L’entrée par l’eau avec une approche globale m’intéresse et je souhaite pouvoir échanger sur mes pratiques avec d’autres agriculteurs

Une phase de restitution

La phase de restitution des résultats des diagnostics aux agriculteurs·trices volontaires a débuté courant mai 2021 et aura vocation à préparer le programme d’animation des deux futurs groupes de progrès.

Les premières rencontres des groupes de progrès débuteront dès septembre 2021 et les quatre rendez-vous suivants s’étaleront jusqu’à mars 2022.

 

* « En agriculture, on appelle « intrants » les différents produits apportés aux terres et aux cultures, qui ne proviennent ni de l’exploitation agricole, ni de sa proximité. Les intrants ne sont pas naturellement présents dans le sol, ils y sont rajoutés pour améliorer le rendement des cultures. » Source : http://agriculture-de-conservation.com/Qu-est-ce-qu-un-intrant.html

** « L’agroécologie est une façon de concevoir des systèmes de production qui s’appuient sur les fonctionnalités offertes par les écosystèmes. […] Il s’agit d’utiliser au maximum la nature comme facteur de production en maintenant ses capacités de renouvellement. » Définition officielle du ministère de l’agriculture. » Source : https://agriculture.gouv.fr/quest-ce-que-lagroecologie

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